Pourquoi décidons-nous un jour d’entamer une psychothérapie ?
Les raisons peuvent être différentes.
Nous sommes confrontés parfois à des épreuves de vie douloureuses : perte d’un proche, divorce ou séparation difficile, perte d’emploi, maladie grave… Ces situations nous coupent le souffle en créant un état de choc, de sidération, de perte de repères. Dans de pareils cas il y a un deuil à faire pour dépasser et transmuter la souffrance ; il y a aussi un besoin de se reconstruire après le choc émotionnel, de réapprendre à vivre.
D’autre part il peut s’agir de problématiques anciennes qui reviennent sur le devant de la scène : des difficultés relationnelles, que ce soit dans le couple, en famille ou au travail ; des scénarios répétitifs qui donnent le sentiment de refaire toujours les mêmes erreurs et de tourner en rond, de ne plus vivre sa vie, de ne pas utiliser tout son potentiel, etc.
Différents troubles peuvent nous gâcher la vie :
– manque de confiance en soi ;
– peurs et phobies de toute sorte ;
– dépendance affective ou autre forme de dépendance ;
– différentes somatisations.
Toutes ces manifestations expriment le mal-être de la personne et montrent que son énergie, son élan vital sont bloqués, et ne servent plus la vie : il faut les libérer.


Au-delà de toutes ces problématiques, les grandes étapes de la vie peuvent représenter de vrais défis, et être accompagnées par des crises. Nous connaissons tous ces étapes : l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte… et l’entrée progressive dans ce que l’on appelle le « grand âge« .
Souvent, en passant d’une étape à une autre, nous sommes non seulement confrontés aux difficultés non réglées qui se réactivent – mais nous nous posons aussi des questions existentielles : sur la direction à prendre, sur le sens de la vie, sur la mort, la finitude…
Enfin, en-dehors des souffrances et difficultés vous pouvez avoir envie de consulter un thérapeute lorsqu’il est nécessaire de réaliser un bilan d’étape, de vous réorienter, ou simplement de mieux vous connaître.
La rencontre avec soi-même, avec ses blessures peut ne pas être facile puisque nous risquons de rencontrer ce que Jung appelait l’« ombre » : cette partie « cachée » de nous qui nous paraît souvent effrayante. Cela fait partie du jeu car c’est une épreuve à surmonter pour revenir à la lumière.
« Ce n’est pas en regardant la lumière que l’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité… » – Carl Gustav Jung