Vous êtes sceptique à l’égard de l’astrologie ? Tout va bien, moi aussi je l’étais pendant longtemps ! En effet, je n’en voyais que l’aspect déterministe ; d’autre part, ma formation « scientifique » m’a toujours amenée à pratiquer le doute cartésien… 

Tout a changé le jour où, sur le conseil d’une amie, j’ai consulté pour la première fois un astrologue. J’avais 45 ans ; je venais de quitter la Russie, et mon ancienne vie. C’était un choix libre et conscient, il n’en reste pas moins que le passage fût difficile : je me sentais mal, au seuil de la dépression. Et surtout, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, et ne savais pas quoi faire. Toutes mes compétences de « psy », et tout le travail réalisé sur moi auparavant, ne m’étaient d’aucun secours. L’éclairage reçu lors de cette première consultation, m’a beaucoup aidée et a permis de remettre les pendules à l’heure. Les événements de ma vie retrouvaient tout à coup leur sens, dans l’enchevêtrement des fils de mon existence. Je ne m’attendais pas à une telle profondeur psychologique, et étais aussi surprise qu’intriguée. C’est ainsi que j’ai découvert l’astrologie humaniste.

Depuis j’étudie cette passionnante et très ancienne discipline dont les premières traces se retrouvent en Mésopotamie, il y a environ 5 000 ans. Ne souhaitant pas entrer dans telle ou telle chapelle, je me forme auprès d’astrologues aussi bien français et canadiens que russes. 

L’astrologie représente pour moi, avant tout, un instrument de connaissance de soi. C’est un langage symbolique qui permet d’exercer un regard holistique sur la vie de l’être humain y compris dans sa dimension spirituelle ; de mieux saisir le sens des événements qui nous arrivent, les défis et les difficultés que nous propose parfois la vie mais aussi les ressources que nous avons pour y répondre.

Le regard sur le thème astrologique que je propose n’a donc rien à voir avec une quelconque « prédiction de l’avenir », – c’est en quelque sorte une boussole qui nous aide à naviguer dans la vie, des repères permettant de nous recentrer sur nos besoins de réalisation et d’évolution.

Toutes les cathédrales gothiques possèdent les représentations du Zodiaque. Ici, l’horloge astronomique de la cathédrale de Chartres, 16ème siècle.

L’horloge astronomique de Padoue, 14ème siècle.

Avec la mathématique et l’astronomie, soeur jumelle de l’astrologie, cette dernière fait partie du plus ancien corpus des connaissances humaines. Jusqu’au 17ème siècle, avec Kepler, l’astronomie et l’astrologie étaient inséparables. L’homme a toujours eu besoin de s’orienter dans le temps et dans l’espace et – faute de mieux (et oui ! ni boussole ni horloge à l’époque, sans parler du gps !) – il utilisait ce qu’il trouvait dans son univers et qui avait une régularité, en l’occurrence la position des astres et leurs mouvements, l’alternance des saisons, etc.

Depuis les tablettes sumériennes, en passant par l’Antiquité égyptienne et gréco-romaine, le monde arabe, le Moyen Âge et la Rennaissance, l’astrologie a évolué. Plusieurs approches existent aujourd’hui, essentiellement :

– l’astrologie dite traditionnelle qui constitue les bases de l’analyse d’un thème

– l’astrologie humaniste qui s’est développée au 20ème siècle surtout en lien avec la psychologie des profondeurs

– l’astrologie karmique.

SIRET : 492 641 212 00013 – Code APE 8690F

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